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 [Info] Organisation interne de l'Armée

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tambor, wat
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MessageSujet: [Info] Organisation interne de l'Armée   [Info] Organisation interne de l'Armée EmptyLun 8 Jan - 23:19

Au temps de la Vieille République, il existait un véritable fossé entre les fantassins (qui étaient envoyés au combat) et les autres militaires - techniciens et officiers - qui se tenaient aussi loin des affrontements que le leur permettaient leurs fonctions. Avant l'instauration de l'Empire, un officier possédant au moins le grade de lieutenant n'avait pratiquement aucune chance de se retrouver un jour au coeur d'une bataille. L'Ordre Nouveau n'a pas supprimé cette distinction, toutefois, les personnels chargés de la logistique et de l'encadrement ont été intégrés aux unités combattantes et peuvent désormais être amenés à se battre. L'entraînement qui leur est dispensé tient d'ailleurs compte de ce changement de statut.

S'il n'est plus rare de voir aujourd'hui des officiers supérieurs prendre directement part aux combats, ces gradés ne sont toujours pas considérés du point de vue officiel comme des "combattants". Ainsi, les effectifs indiqués dans les rapports impériaux ne prennent jamais en compte les officiers et le personnel logistique.

Quoi qu'il en soit, ils ont été inclus dans l'ordre de bataille décrit ci-dessous.

Escouade

Les escouades de huit hommes sont les unités de base de l'Armée Impériale. A l'époque de la Vieille République, elles étaient composées de 10 ou 12 soldats. Néanmoins, grâce à un entraînement de qualité et à une meilleure coordination de leurs actions, les escouades impériales d'aujourd'hui ont une puissance de feu équivalente à celle de leurs ancêtres. L'Empire a même testé des unités de plus petite taille, notamment avec ses troupes d'élite, mais elles sont encore pour l'instant assez rares. L'escouade de huit hommes reste la clé de voûte de l'Armée Impériale.

Une escouade est toujours placée sous les ordres d'un sergent. Il incombe à celui-ci d'adresser à ses supérieurs une "liste de brevets" dans laquelle il classe ses hommes par ordre de compétence. Le premier soldat cité dans cette liste est automatiquement élevé (après accord de la hiérarchie) au rang de caporal. Bien que les autres n'aient aucun grade officiel, ils connaissent néanmoins la place qu'ils occupent sur la liste. Même si elle ne constitue pas vraiment un indicateur fiable, on considère souvent qu'elle permet d'estimer la valeur de chacun des membres de l'escouade. Cette conviction a donné naissance à diverses expressions telles que "Plus bas que le huitième homme" ou "Aussi déterminé qu'un premier de liste".

L'Empire a consacré beaucoup de temps à sélectionner et à entraîner ses sergents. Ce sont eux, en effet, qui ont la tâche de former, d'évaluer et d'encadrer les nouvelles recrues. De plus, une escouade dépend de son sergent, autant que l'Armée elle-même dépend de ses escouades. La croyance populaire prétend à ce propos qu'il est généralement plus difficile de devenir sergent que lieutenant ou même capitaine.

Les revers subis dernièrement par l'Empire ont incité l'Etat-Major à chercher des moyens permettant d'augmenter à peu de frais la puissance de feu des escouades. Le premier effort accompli dans ce sens a consisté à équiper chacune d'entre elles d'un blaster-mitrailleur léger, une arme qui présente l'avantage de pouvoir être transportée et maniée par un seul homme. Pour l'instant, cette option stratégique n'a encore été généralisée. Trois secteurs - Shwuy, Harron et Nembus - ont cependant été mieux lotis que les autres ; la moitié de leurs unités ont en effet été dotées de ce nouvel armement. Les escouades en poste sur certains mondes importants de ces régions (Uviuv Exen de Shwuy et Tramen d'Harron) sont même d'ores et déjà toutes pourvues de blasters-mitrailleurs légers.

Les escouades de tireurs d'élite sont constituées - comme leur nom l'indique - de soldats particulièrement adroits au tir au blaster. Elles sont moins soumises que les autres au système des listes de brevets. En plus de savoir manier des explosifs, leurs hommes sont formés dans différentes disciplines. Ainsi, leurs sergents peuvent désigner des "caporaux temporaires" en fonction des exigences particulières de chaque mission. Chaque homme reçoit en outre des instructions très précises afin de pouvoir éventuellement prendre, de lui-même, certaines initiatives si le sergent et le caporal venaient à être tués en cours d'opération.

La grande majorité des escouades de tireurs d'élite a été équipée de blasters-mitrailleurs légers. Comme les soldats sont convaincus que ces armes améliorent leur efficacité au combat, il est fort possible que toutes les unités en soient un jour dotées.

Les escouades du génie regroupent des techniciens et des combattants aguerris qui ont tous suivi une formation intensive dans des domaines complémentaires. On fait appel à ces escouades quand il faut surmonter un obstacle naturel ou investir une fortification ennemie. Elles doivent aussi être capables de démonter, réparer et faire fonctionner tous les appareils qui peuvent tomber entre leurs mains. Chacune comprend un expert en explosifs qui a fait ses armes au sein d'une escouade de tireurs d'élite. Ses talents particuliers font souvent de lui l'homme le plus redoutable du groupe.

Les escouades du génie n'ont pas à proprement parler d'équipements "standards". Toutefois, elles disposent généralement d'importantes quantités d'explosifs, de détonateurs thermaux, de med-pacs et de SP (senseurs portatifs) en tous genres. Elles sont dotées de blasters réglementaires et ont le droit d'utiliser tout le matériel qu'elles parviennent à construire, réquisitionner ou voler... pourvu qu'elles puissent le transporter.

Les escouades à répulsion sont composées de huit soldats, d'un sergent et de deux véhicules de transport légers.
Quatre hommes sont affectés à chacun de ces speeders : un mécanicien, un pilote, un opérateur sensoriel et un commandant (qui remplit généralement aussi la fonction de canonnier).
Le véhicule qui accueille le sergent est souvent équipé d'un récepteur à énergie auquel est affecté un second opérateur sensoriel. Ce dernier est chargé de surveiller toutes les communications afin de repérer les unités ennemies.

Les véhicules des escouades d'artillerie à répulsion sont dotés d'armes supplémentaires - démontables pour la plupart - telles que des blasters-mitrailleurs lourds, des lance-grenades 4.4 Meer-Sonn ou même des canons-lasers légers, ces derniers pouvant être utilisés par des fantassins le cas échéant.

Les escouades de reconnaissance sont, quant à elles, organisées différemment. Il y a deux raisons à cela. La première est d'ordre pratique : les bons éclaireurs sont difficiles à former et cette catégorie de combattants connaît un taux de perte particulièrement élevé. La seconde est de nature plus "sentimentale": la plupart des éclaireurs proviennent de systèmes où subsistent de fortes traditions en matière de chevalerie et de cavalerie ; il pouvait être intéressant d'en tirer parti. L'Empire a donc décidé de respecter autant que possible ces coutumes afin de renforcer "l'esprit de corps" au sein des unités de reconnaissance. Certaines de ces traditions se sont d'ailleurs révélées très pratiques. C'est notamment le cas pour les soins qu'un cavalier doit prodiguer à sa monture : les éclaireurs sont entraînés à réparer et à entretenir eux-mêmes leurs engins, ce qui permet de réduire considérablement le personnel chargé de la maintenance. L'efficacité dont font preuve les escouades de reconnaissance a d'ailleurs eu une influence bénéfique sur les constructeurs de motos-jets : les modèles militaires fabriqués par Aratech et Mobquet sont d'excellente qualité.

Les escouades de reconnaissance sont aussi appelées "lances". Chacune comprend cinq éclaireurs (dont un sergent) et leurs véhicules. La plupart des lances utilisent exclusivement des motos-jets, mais certaines combinent une moto avec deux véhicules biplaces.
Renforcement des escouades

Même si cela se produit rarement, il arrive parfois que l'on regroupe deux escouades. Elles sont alors dirigées par un "sergent-chef", qui peut se faire remplacer par un caporal pendant ses absences. Toutefois, quand il est nécessaire de renforcer une escouade, on préfère généralement lui adjoindre un "détachement d'artillerie" qui comprend le plus souvent trois hommes et un blaster-mitrailleur moyen.

Peleton

Composé de quatre escouades, un peloton standard est dirigé par un lieutenant secondé par un sergent-major et regroupe 38 hommes au total. Le peloton est la plus petite unité autorisée à réclamer des tirs de barrage. Les requêtes de ce type sont communiquées au quartier général du bataillon qui peut alors ordonner un tir d'artillerie, s'il en a les moyens. Si le bataillon ne dispose pas d'unités appropriées, la demande est transmise à l'échelon hiérarchique supérieur.

Quand les officiers impériaux élaborent un plan de bataille, il leur arrive souvent d'assigner une "section d'artillerie" à chaque peloton. Les soldats désignent cette pratique par le terme de "greffage". Il arrive parfois que les états-majors de bataillons "greffent" de cette manière plusieurs pelotons sur une compagnie d'artillerie ou de blindés ; le capitaine de la compagnie concernée peut alors décider de son propre chef d'accorder des tirs de soutien en fonction des besoins.

Avant le commencement des hostilités, le lieutenant de peloton délègue généralement son sergent-major auprès de l'escouade qu'il considère comme la plus exposée. Pour sa part, il essaie autant que possible de ne pas rester toujours avec la même escouade, et circule sur le champ de bataille afin de se rendre partout où sa présence peut se révéler nécessaire. Cette tactique a tendance à raccourcir considérablement l'espérance de vie des lieutenants. Ceux qui parviennent à survivre peuvent être de deux types.

Il y a d'abord les individus pragmatiques, qui ont conscience des limites de la théorie et qui préfèrent rester avec la même escouade quand les tirs de blasters s'intensifient. Pour transmettre leurs ordres, ils s'en remettent à leur sergent-major, à des signes de la main ou à des indications verbales hurlées à tue-tête. Il serait cependant injuste de croire que tous les lieutenants se comportent ainsi, il y a aussi des combattants hors pairs...

Un peloton d'assaut est composé de deux escouades standards et de deux escouades d'artillerie. Ces dernières sont généralement équipées de blasters-mitrailleurs lourds. Très souvent, on affecte en plus à ces pelotons de un à trois détachements d'artillerie (comprenant un blaster-mitrailleur lourd et ses trois servants) ou deux détachements d'artillerie lourde (équipés de blasters-mitrailleurs lourds). Ainsi, un peloton d'assaut peut compter de 38 à 47 hommes (41 dans la plupart des cas).

Un peloton d'artillerie - ou "peloton de ligne" - comprend quatre sections regroupant 38 hommes au total. Cette unité est équipée soit de quatre pièces d'artillerie lourdes ou moyennes, soit de huit pièces légères.

Un peloton à répulsion est formé de 56 hommes répartis en quatre escouades (des escouades d'artillerie lourde à répulsion pour les pelotons d'artillerie lourde) et une section de commandement. Cette dernière section comprend deux véhicules de transport légers dont le blindage et les moteurs ont été améliorés. Pendant les combats, le lieutenant positionne son véhicule de telle sorte qu'il ait un bon aperçu des opérations. Son sergent-major, quant à lui, est généralement affecté à l'escouade la plus importante. Quatre mécaniciens et huit techniciens se tiennent prêts à intervenir à bord d'un speeder. Ce véhicule de maintenance transporte également à son bord quelques pièces de rechange permettant en cas de besoin de réparer des engins à répulseurs.

Un peloton blindé standard comprend entre 34 et 42 hommes. Il peut être doté (cas le plus courant) de quatre véhicules lourds ayant un équipage de 4 ou 5 hommes, ou de huit engins moyens/légers manoeuvrés par trois hommes chacun. Ces pelotons possèdent également un blindé supplémentaire : le véhicule de commandement. Il s'agit le plus souvent d'un modèle "moyen" auquel a été rajouté une tourelle hémisphérique dotée d'un blaster-mitrailleur léger permettant de bénéficier d'un meilleur champ de vision. Durant les combats, le lieutenant ne quitte jamais le véhicule de commandement. Le sergent-major, pour sa part, peut être affecté à un autre blindé ou même à la section de maintenance, quand celle-ci est appelée à intervenir.

Tous les engins précités sont des "tanks à répulseurs", mais il peut arriver qu'un peloton soit équipé de quadripodes ou d'autres types de véhicules blindés.

Les pelotons blindés disposent également de deux véhicules de transport lourds remplis de pièces détachées et de munitions. Ces VTL ont des équipages de trois hommes (des mécaniciens) et ils emmènent à leur bord quatre techniciens. Ces techniciens sont familiarisés avec tous les équipements que l'on peut trouver à bord d'un char, mais chacun est spécialisé dans un domaine particulier : armement, blindage, électronique ou moteurs/générateurs.

Les pelotons de missions spéciales sont composés de 38 hommes, répartis en 4 escouades : deux escouades de tireurs d'élite, une escouade d'artillerie lourde et une escouade du génie. Ces unités se combinent entre elles de façon hétérogène et se divisent souvent en plusieurs groupes d'importance égale comprenant chacun des détachements du génie et/ou de l'artillerie lourde.

Une mission spéciale est invariablement confiée à un seul peloton. Pour l'Empire, en effet, le caractère "spécial" d'une mission est lié au fait même qu'elle doit être exécutée par une seule unité. Il s'agit donc toujours d'opérations pour lesquelles il est préférable d'utiliser quelques hommes d'élite plutôt qu'une troupe importante.

De plus en plus souvent, les pelotons de missions spéciales sont chargés "d'opérations à but politique" (OBP) que les soldats préfèrent eux-mêmes appeler "opérations boucs émissaires".

Les OBP sont en effet des missions de terrorisme que l'on utilise essentiellement sur des planètes dont les habitants hésitent à opter pour l'Empire ou la Rébellion. Les unités de missions spéciales doivent exécuter des attaques ponctuelles en s'arrangeant pour qu'elles semblent avoir été menées par des terroristes indigènes.

Une faction politique finit toujours par réclamer de l'aide au gouverneur planétaire. Celui-ci peut, dans ce cas, décréter la loi martiale et demander l'intervention de la flotte. Des centaines - voire des milliers - de soldats viennent alors renforcer les contingents déjà en place. Les personnes suspectées de sympathiser avec les Rebelles sont aussitôt emprisonnées ou exécutées. Comme les attentats terroristes cessent après cela, la population a tout lieu de penser que la Rébellion en était bien responsable. Les forces spéciales peuvent alors passer à un autre monde.

Un peloton de reconnaissance est composé de 29 hommes répartis entre deux escouades standards placées sous les ordres d'un sergent-major et un escadron de reconnaissance commandé par un lieutenant.

Un escadron est formé de deux "lances" de cinq éclaireurs chacune. Le lieutenant remplace le sergent de la "lance" de commandement. Bien qu'il soit officiellement chargé de diriger tout le peloton, la tradition veut qu'il s'occupe surtout de l'escadron et laisse les escouades au sergent-major.
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tambor, wat
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MessageSujet: Re: [Info] Organisation interne de l'Armée   [Info] Organisation interne de l'Armée EmptyLun 8 Jan - 23:35

Renforcement des pelotons

Contrairement à ce que la théorie pourrait laisser croire, les pelotons sont les unités les plus "souples" dont dispose l'Armée. Les commandants ne se privent jamais d'affecter de nouvelles escouades à leurs pelotons, puisque les principes d'organisation militaire les y autorisent.

Il est également courant que des commandants de pelotons d'infanterie se livrent à des échanges de matériel et de soldats avec des pelotons d'artillerie lourde, des pelotons à répulsion et même des unités blindées. Il y a souvent pléthore de matériel à l'échelon de la compagnie, c'est pourquoi de nombreux pelotons disposent, en plus de leur équipement standard, de blasters-mitrailleurs (légers ou moyens). Il arrive parfois aussi que des unités soient renforcées sans raison valable et qu'elles décident de garder le matériel et les hommes qui leur ont été affectés par erreur. Bref, le peloton est certainement l'unité la moins standardisée que l'on puisse trouver au sein de l'Armée. Certains possèdent parfois une puissance de feu comparable à celle d'une compagnie.

Contact permanent

Les officiers des pelotons étant obligés de rester en permanence en contact avec les autres unités, il leur est indispensable de disposer de communicateurs légers et fiables. Au sein de chaque compagnie, plusieurs sections R&D s'emploient à satisfaire ce besoin, ce qui n'est pas toujours sans poser quelques problèmes...

Ainsi, SoroSuub a produit des centaines de milliers de communicateurs de modèle DH77 avant qu'on ne découvre que ceux-ci présentaient un défaut grave : ces appareils étaient facilement brouillés par des émissions de particules à haute énergie. Un tir d'artillerie mal ajusté pouvait donc détraquer tous les communicateurs d'une unité. Pire encore, les particules ionisées que laisse dans son sillage un chasseur TIE étaient capables de mettre temporairement hors d'usage tous les DH77 se trouvant dans un rayon de trois kilomètres !

La Corporation Herzfall, une société peu connue du secteur Senex, a donc mis au point le communicateur DH107, plus fiable et dont les émissions sont plus difficiles à intercepter. Tous les pelotons constitués depuis la Bataille de Yavin, et quelques unités plus anciennes, sont aujourd'hui équipés de communicateurs de ce type. Quoi qu'il en soit, des milliers de pelotons utilisent encore le vieux DH77 et ceux-ci ne seront certainement pas remplacés dans un proche avenir, car l'Empire considère qu'il a d'autres dépenses plus urgentes à faire.


Compagnie

a compagnie est la plus petite unité capable de mener de façon autonome des opérations d'envergure. Si l'on rajoute au 152 soldats qui composent ses quatre pelotons, le personnel de maintenance et les officiers, on arrive alors à un total de 180 hommes.

Une compagnie est placée sous les ordres d'un capitaine qui est secondé par quatre officiers d'état-major dont le grade n'est jamais inférieur à celui de lieutenant. Le lieutenant de compagnie, qui seconde le capitaine, reçoit le nom de code OC1. OC2 correspond à l'officier responsable de la maintenance, OC3 à l'officier médical et OC4 à l'officier technique. 23 autres hommes sont chargés de la logistique : 8 intendants, 11 techniciens et 4 médecins. Chacun est aidé par des Droïds, dont le nombre peut aller de 2 (pour les médecins) à 11 (pour les intendants), ce qui équivaut en moyenne à 118 Droïds par compagnie. Si une mission doit durer plus longtemps que d'habitude ou si la compagnie doit opérer de façon totalement autonome, des Droïds supplémentaires peuvent être affectés à la logistique. Tous ces robots ne sont jamais pris en compte dans les scandocs impériaux traitant de l'organisation et de l'équipement, ils constituent donc au sein de l'Armée une sorte de "corps fantôme".

Les compagnies spatio-portées peuvent être larguées depuis un vaisseau en orbite pour des missions dont la durée excède rarement six semaines. Leur personnel logistique est entraîné afin de pouvoir faire face à toutes sortes d'environnements. Ce personnel doit informer les pelotons sur les conditions qu'ils vont rencontrer à la surface de la planète sur laquelle ils doivent opérer : type d'atmosphère, effets probables sur l'équipement, risques biologiques, végétaux comestibles (si les vivres viennent à manquer !), etc. En théorie une compagnie devrait pouvoir se débrouiller seule tant qu'elle n'a pas épuisé toutes ses munitions. Dans les faits, la logistique peut s'estimer satisfaite si les hommes et le matériel sont encore "aptes au combat" au bout d'un mois.

Les compagnies d'artillerie - aussi appelées "batteries" - sont composées de 175 hommes, dont 23 chargés de l'intendance. Elles peuvent être équipées de 16 pièces d'artillerie lourde/moyenne ou de 32 pièces légères. Ces compagnies disposent seulement de 70 Droïds.

Les compagnies d'artilleries lourdes sont divisées en deux pelotons d'assaut et deux pelotons de ligne. Avec les officiers et les services logistiques, elles totalisent entre 180 et 198 hommes, en fonction de la configuration retenue pour leurs pelotons d'assaut. Les escouades qui composent les pelotons de ligne sont généralement équipées de blasters-mitrailleurs légers. Des réformes ont été récemment entreprises afin de doter chaque peloton d'un blaster-mitrailleur moyen, ce qui a pour effet de diversifier de façon notable l'armement dont disposent les compagnies.

Une compagnie blindée peut compter 200 hommes (si elle est dotée de chars lourds), ou 232 hommes (si elle n'est composée que de chars légers). Elle est divisée en quatre pelotons d'infanterie, trois pelotons blindés et un peloton d'artillerie lourde à répulsion. Cela sans compter les officiers et les unités de soutien qui disposent de 9 pièces d'artillerie lourde, montées sur répulseurs, et de 16 chars lourds ou de 28 chars légers, selon les cas. Le capitaine se déplace à bord d'un char lourd modifié. Celui-ci se caractérise par les nombreux évents rendus nécessaires par les aménagements dont il a a fait l'objet. En effet, à la différence des modèles plus légers, ce tank de commandement doit être capable d'utiliser simultanément tous ses équipements, ce qui implique une importante consommation d'énergie.

Les compagnies blindées de percement ont des effectifs moins importants que les autres. Leur personnel logistique est en effet rattaché au quartier général du bataillon et ne se déplace pas avec le reste de l'unité. Une compagnie de percement est simplement composée de quatre pelotons blindés et d'un char de commandement, ce qui représente un total pouvant varier entre 21 et 37 véhicules d'assaut, selon les types d'engins employés. Comme leur nom l'indique, ces compagnies sont chargées de "percer" les lignes ennemies afin de semer le carnage dans les rangs adverses. Elles ont généralement pour mission de détruire des installations ou de s'emparer de sites stratégiques, qu'elles doivent ensuite tenir jusqu'à l'arrivée de troupes plus conséquentes. Comme elles ne disposent d'aucun support logistique autonome, elles doivent opérer dans des conditions particulièrement difficiles.

Ces unités sont prévues pour des opérations de combat de courte durée. Cependant, la classification "opération de combat de courte durée" n'est en fait qu'un cliché tiré des manuels d'instruction. Les incidents et les pannes ne se conforment jamais à la théorie. En général, il suffit de 72 heures pour que l'efficacité au combat d'une compagnie de percement soit sérieusement affectée par les problèmes qu'elle rencontre. Les officiers supérieurs en ont d'ailleurs parfaitement conscience, et c'est pourquoi les opérations de percement doivent rarement excéder 72 heures.

Une compagnie à répulsion regroupe 188 soldats, soit un total de 220 hommes si on prend en compte le personnel d'encadrement et de logistique. Ces unités sont dotées de 31 véhicules à répulseurs : 8 engins de soutien, un blindé de commandement et 22 véhicules d'assaut répartis en deux pelotons. Chaque peloton à répulsion est chargé de transporter un peloton de fantassins jusqu'aux sites des combats.

Les compagnies de missions spéciales sont composées de trois pelotons de missions spéciales et d'un peloton de reconnaissance renforcé, soit 164 hommes au total en comptant le personnel d'encadrement et de logistique (28 hommes). Si une mission doit être de courte durée, le personnel logistique peut éventuellement être laissé à l'arrière. Un peloton de reconnaissance renforcé est formé de 22 hommes, il est donc en fait plus petit qu'un peloton de reconnaissance standard. Ses membres sont tous équipés de motos-jets et sont répartis en 4 lances placées sous les ordres d'un lieutenant et d'un sergent-major. Les 22 motos-jets sont généralement modifiées afin de pouvoir transporter des pièces de rechange et des munitions supplémentaires, car les compagnies de missions spéciales sont souvent amenées à opérer dans des "zones fortement hostiles". Leurs éclaireurs sont donc obligés de se battre plus souvent que de coutume, ce qui n'est pas pour leur déplaire...

Lorsqu'elles opèrent sur des planètes hostiles (il en existe plusieurs milliers au sein de l'Empire), les compagnies de missions spéciales sont ravitaillées directement par des vaisseaux de la Marine. Une escadrille sort de l'hyperespace, se place en orbite et largue de nombreux conteneurs gros comme des Droïds sondes ou des capsules de sauvetage. Ces conteneurs semblent apparemment largués au hasard. En fait, cinq seulement contiennent du ravitaillement, les autres ne sont que des leurres afin que l'ennemi ne puisse pas repérer les unités spéciales. Quoi qu'il en soit, l'apparition de vaisseaux de la flotte suffit généralement à accaparer l'attention de l'adversaire. Une fois leur largage terminé, les appareils repassent aussitôt dans l'hyperespace, à moins qu'ils n'aient reçu l'ordre de soutenir les troupes au sol. Il est cependant très rare que la Marine épaule des compagnies de missions spéciales, car ces unités d'élite sont censées pouvoir se débrouiller seules.

Les compagnies de reconnaissance sont constituées de quatre pelotons, soit - en comptant les officiers et le personnel de logistique - 116 hommes, qui disposent de 40 motos-jets. Les officiers se déplacent à bord d'un speeder de commandement rapide. Les techniciens et mécaniciens disposent également de leurs propres véhicules. Les compagnies de reconnaissance possèdent moins de Droïds que les autres, car leurs pelotons opèrent toujours sans soutien logistique conformément à la devise des éclaireurs : "quand on est seul, on est plus rapide". Quoi qu'il en soit, l'exiguïté des véhicules de soutien ne permettrait pas d'emporter beaucoup de Droïds.
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